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D

ossier

41

© Vadimsadovski - Fotolia

© NASA/ESA

Champ profond de Hubble

montrant des galaxies lointaines

décrivant l'Univers avec une précision de l’ordre du pourcent.

Le résultat le plus spectaculaire de la mission Planck est la vérification de trois des quatre prédictions

de l’existence d’une phase d’inflation. Cette phase est celle de l’accélération initiale de l’expansion de

l’Univers, et qui conforte l’hypothèse de l’origine quantique de toutes ses structures.

Cinquante ans après la découverte du fond cosmologique, la collaboration Planck a rendu publics en

2015 les résultats concernant la polarisation de ce rayonnement. Les données polarisées permettent

aussi de rechercher l’existence d’un fond cosmologique d’ondes gravitationnelles. Les années 2014 et

2015 ont vu le premier épisode de cette recherche qui mobilise de nombreuses équipes dans le monde.

En mars 2014, une découverte de ces ondes a été annoncée prématurément par une équipe américaine,

en observation depuis le pôle Sud. Les données de Planck ont montré qu’il s’agissait « seulement » de

l’émission polarisée des poussières interstellaires de la voie lactée, jamais encore observée dans un

milieu aussi diffus !

Les galaxies en fonction de l'âge de l'Univers

La course vers les galaxies lointaines continue. La vitesse de la lumière étant finie, il est possible de remonter

le temps : les photons émis par les galaxies lointaines mettent des milliards d'années à nous parvenir, et

nous voyons les galaxies plus jeunes qu'elles ne le sont aujourd’hui, parfois telles qu’elles étaient moins

d'un milliard d'années après le Big-Bang, quand l'Univers avait moins de 5 % de son âge. On s'attendrait

à voir des galaxies très petites, peu évoluées, qui vont croître en masse en fusionnant avec leurs voisines.

Pourtant, l'Univers jeune est riche en galaxies brillantes, des flambées de formation d'étoiles ! Il faut dire

que leur disque juste formé est très riche en gaz - il y a même plus de gaz que d'étoiles - et que le gaz, parce

qu’il est instable, s'effondre pour former une multitude d'étoiles, comme un feu d'artifice. L'interféromètre

submillimétrique

géant

ALMA,

dans le désert

d'Atacama au