

35 36
66
La Lettre
© DR
© DR
Spectre électromagnétique (en haut) et fenêtre de
transparence des tissus biologiques (en bas)
© Jean-Luc Evrard - Fotolia
© Sven Hoppe - Fotolia
© Juan Grtner - Fotolia
Bien que ces techniques mettent à contribution des ondes
électromagnétiques, et donc des photons, elles ne sont
pas à proprement parler considérées comme relevant de la
biophotonique : cette dernière est restreinte à une gamme
de longueurs d’onde recouvrant le visible, ainsi que les
domaines définis comme le proche infrarouge et le proche
UV (350 nm à 1 300 nm environ). Les tissus végétaux,
animaux ou humains - peau, sang, tissus conjonctifs -
absorbent, réfléchissent ou diffusent la majeure partie de la
lumière UV et visible. Ces propriétés expliquent pourquoi il
est impossible de voir, par transparence, à travers le corps
humain, et
a fortiori
de distinguer dans des conditions
d’examen classiques les organes qui le composent ! Ces
tissus laissent en revanche beaucoup mieux passer les
gammes de longueurs d’onde situées dans le rouge et le
proche infrarouge. C’est pour cette raison que les sources
lumineuses et les détecteurs majoritairement utilisés en
microscopie optique opèrent généralement dans ce domaine
du rouge et du proche infrarouge, afin de favoriser l’examen
de tissus profonds