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La Lettre

© DR

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Spectre électromagnétique (en haut) et fenêtre de

transparence des tissus biologiques (en bas)

© Jean-Luc Evrard - Fotolia

© Sven Hoppe - Fotolia

© Juan Grtner - Fotolia

Bien que ces techniques mettent à contribution des ondes

électromagnétiques, et donc des photons, elles ne sont

pas à proprement parler considérées comme relevant de la

biophotonique : cette dernière est restreinte à une gamme

de longueurs d’onde recouvrant le visible, ainsi que les

domaines définis comme le proche infrarouge et le proche

UV (350 nm à 1 300 nm environ). Les tissus végétaux,

animaux ou humains - peau, sang, tissus conjonctifs -

absorbent, réfléchissent ou diffusent la majeure partie de la

lumière UV et visible. Ces propriétés expliquent pourquoi il

est impossible de voir, par transparence, à travers le corps

humain, et

a fortiori

de distinguer dans des conditions

d’examen classiques les organes qui le composent ! Ces

tissus laissent en revanche beaucoup mieux passer les

gammes de longueurs d’onde situées dans le rouge et le

proche infrarouge. C’est pour cette raison que les sources

lumineuses et les détecteurs majoritairement utilisés en

microscopie optique opèrent généralement dans ce domaine

du rouge et du proche infrarouge, afin de favoriser l’examen

de tissus profonds