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De gauche à droite : Catherine Bréchignac, Secrétaire perpétuel
de l'Académie des sciences, Jean-Marie Le Guen, secrétaire
d'État chargé des relations avec le Parlement, Louis Gautier,
Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, et
Jean-François Bach, Secrétaire perpétuel de l'Académie des
sciences
© pressmaster - Fotolia
de l’Institut de France, en présence de Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des relations
avec le Parlement, et de Louis Gautier, Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale,
qui assure la présidence de ce Conseil.
En effet, selon les termes du décret du
24 décembre 2009, «
Le Secrétaire
général de la défense et de la sécurité
nationale assiste le Premier ministre
dans l’exercice de ses responsabilités
en matière de défense et de sécurité
nationale. […] Il anime et coordonne les
travaux interministériels. […] Il veille à
la cohérence des actions entreprises
en matière de politique de recherche
scientifique et de projets technologiques
intéressant la défense et la sécurité
nationale, et contribue à la protection
des intérêts nationaux stratégiques
dans ce domaine.
»
Ce nouveau Conseil réunit six personnalités scientifiques qualifiées, habilitées Secret-Défense, proposées
par l’Académie en qualité d’experts, et de hauts fonctionnaires appartenant aux ministères des Affaires
étrangères, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de la Santé, de la Défense et de l’Intérieur.
Son action pourra s’appuyer, si besoin, sur des comités
ad hoc
désignés par l’Académie des sciences,
et sur la consultation de représentants et d’experts des disciplines multiples qui concourent aux sciences
du vivant.
Le CNCB a pour mission de réfléchir aux détournements possibles d’usage des résultats de recherche et
aux moyens de s’en prémunir. Dans ce cadre, il s'attache à :
●
réaliser des travaux de prospective et de veille sur les recherches à caractère dual dans le domaine
des sciences chimiques et biologiques ;
●
proposer des mesures propres à assurer la prévention et la détection d’éventuelles menaces, leur
traitement, l’information du public, la
responsabilisation et l’éthique du monde
scientifique et de la santé ;
●
veiller au respect et à l’amélioration des
engagements internationaux ;
●
formuler des recommandations visant à
s’assurer que les progrès des sciences
biologiques ne soient générateurs d’aucune
menace pour la biosécurité.