[RETOUR EN IMAGES] Deuxième séance solennelle de remise des Prix de l'Académie des sciences

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27.11.2025
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© Mathieu Baumer/Académie des sciences

Retrouvez ci-dessous les lauréats et lauréates de la séance du 25 novembre 2025. 

Crédits photo : © Mathieu Baumer/Académie des sciences

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Ali Amara, lauréat du prix Jaffé

Ali Amara est directeur de recherche à l’Inserm et dirige l’équipe Biologie et pathogénèse des infections virales à l’Institut de recherche Saint-Louis (Inserm/Université Paris-Cité).

Les travaux d’Ali Amara visent à comprendre comment les virus détournent les fonctions des cellules humaines pour se multiplier. Il s’intéresse tout particulièrement aux virus transmis par les moustiques, tels que le virus Chikungunya, ainsi qu’aux virus opportunistes touchant les patients immunodéprimés, notamment le virus BK, responsable de complications sévères après transplantation. En identifiant les « talons d’Achille » de ces agents pathogènes, Ali Amara cherche à développer des thérapies innovantes pour mieux prévenir et traiter ces infections virales.

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Stéphane Avril, lauréat du Grand Prix Institut Mines-Télécom

Stéphane Avril est professeur à l’Institut Mines-Télécom, Mines Saint-Étienne, directeur du laboratoire Santé, ingénierie, biologie Saint-Étienne (Sainbiose, Inserm/Mines Saint-Étienne/Université Jean-Monnet).


Stéphane Avril explore la mécanique des organismes vivants et des processus biologiques, depuis l’échelle cellulaire jusqu’aux organes entiers, dans le but de développer des modèles numériques avancés. Ces outils permettent aux médecins de poser des diagnostics plus précis des maladies cardiovasculaires et d’adapter les traitements à chaque patient. 
 

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Maïmouna Bocoum, lauréate du prix Irène Joliot-Curie - Jeune femme scientifique

Le prix Irène Joliot-Curie est accordé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Espace avec le soutien de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies. 

Maïmouna Bocoum est chercheuse au CNRS, à l’Institut Langevin (CNRS/ESPCI Paris-PSL).

Maïmouna Bocoum s’intéresse au développement de nouvelles méthodes d’optique couplées aux ultrasons pour imager les tissus biologiques en profondeur. Forte de son expérience récente à Copenhague, au Danemark, sur les capteurs quantiques atomiques, elle participe désormais au développement de nouvelles modalités d’imagerie magnétique pour la détection précoce du cancer du sein.
 

 

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Hervé Bourhy, lauréat du prix Charles-Louis de Saulses de Freycinet

Hervé Bourhy est professeur à l’Institut Pasteur et à l’université Paris Cité, directeur du département de Santé globale à l'Institut Pasteur, laboratoire Lyssavirus, épidémiologie et neuropathologie.


Hervé Bourhy s’intéresse aux infections zoonotiques virales neurotropes, à leurs mécanismes d’infection et de propagation dans l’organisme, leur diffusion dans les populations et à leur contrôle. Il travaille en particulier sur la rage et la COVID-19, combinant biologie moléculaire, génétique virale, approches thérapeutiques et analyses éco-épidémiologiques dans une approche « une seule santé ». 
 

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Kristel Chanard, lauréate du prix Irène Joliot-Curie - Jeune femme scientifique

Le prix Irène Joliot-Curie est accordé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Espace avec le soutien de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies.

Kristel Chanard est chercheuse à l’Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), Institut de physique du globe de Paris (IPGP-UMR, CNRS/IPGP/Université Paris Cité).


En combinant modèles géophysiques et observations de géodésie spatiale, Kristel Chanard étudie la déformation de la Terre solide causée par les redistributions d’eau et de glace à sa surface. En développant l’hydrogéodésie, elle améliore la compréhension et le suivi des ressources en eau. Ses travaux aident aussi à mieux caractériser les matériaux qui composent la Terre solide, comprendre l’influence de l’hydrologie sur les séismes et renforcer les méthodes d’observation spatiale. 

 

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Guillaume Chaverot, lauréat du prix Pierre et Cyril Grivet

Guillaume Chaverot est post-doctorant à l’université Grenoble Alpes, à l'Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (Ipag, CNRS/Université Grenoble Alpes).

Guillaume Chaverot étudie le climat des exoplanètes telluriques grâce à différents modèles numériques. Il travaille principalement, avec différentes équipes, sur la préparation scientifique des futurs instruments de l’Extremely Large Telescope (ELT), actuellement en construction au Chili. Il s’intéresse également à la spectroscopie de laboratoire afin de créer, pour la communauté, des données essentielles aux modélisations de climat.

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Pierre-Jean Corringer, prix Lamonica de neurologie

Pierre-Jean Corringer est directeur de recherche au CNRS, directeur du laboratoire Gènes, synapses et cognition (GSC, CNRS/Institut Pasteur). 

Pierre-Jean Corringer dirige l’unité Signalisation et dynamique des récepteurs à l’Institut Pasteur.  Il étudie les récepteurs-canaux qui sont impliqués dans la communication neuronale dans le cerveau. Il décrypte les mécanismes moléculaires de ces protéines à l’échelle atomique. Il génère également de nouvelles classes de composés actifs, petites molécules et mini-anticorps, avec un potentiel thérapeutique pour les maladies psychiatriques et neurodégénératives.

 

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Vincent Delecroix, prix Claude Berthault (Fondation de l'Institut de France)

Vincent Delecroix est chercheur au CNRS, au Laboratoire bordelais de recherche en informatique (Labri, Bordeaux INP/ CNRS/Université de Bordeaux).


Les travaux de recherche de Vincent Delecroix mêlent les systèmes dynamiques, la géométrie, l’algorithmique et la combinatoire. Il a notamment travaillé sur le modèle du « vent dans les arbres » introduit par les physiciens J. Hardy et J. Weber (1980), sur le mélange des flots de translation sur les surfaces, ou encore sur l’énumération de quadrangulations en lien avec la géométrie des espaces de modules. 
 

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Simon Devos, Rémi Delissen et Jean-Charles Caron, lauréats du prix en vulgarisation des sciences (Subvention Emile Blutet/Fondation Paul Louis Doistau)

Rémi Delissen est réalisateur et scénariste (Un doute raisonnable, Comme une odeur de fumée), tandis que Simon Devos est médiateur scientifique au planétarium du Forum départemental des dciences de Villeneuve-d’Ascq et journaliste scientifique pour Epsiloon et Ciel & Espace. Ensemble, avec Jean-Charles Caron, musicien et ingénieur du son, ils ont créé en 2017 la chaîne MYST. Leur objectif : enquêter avec le public sur des mystères en combinant la rigueur de la démarche scientifique et l’imaginaire issu de la littérature, des mythes et des légendes. Leur travail de vulgarisation a été récompensé en 2021 par le prix E-toiles de science du festival Pariscience. 
 

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Valentina Emiliani, lauréate du prix Irène Joliot-Curie - Femme scientifique de l'année

Le prix Irène Joliot-Curie est accordé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Espace, avec le soutien de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies.

Valentina Emiliani est directrice de recherche au CNRS, à l'Institut de la vision (IDV, CNRS/Inserm/Sorbonne Université). 

Avec son équipe, Valentina Emiliani a contribué à des avancées majeures en optique et en neuroscience pour sonder les circuits neuronaux, mêlant holographie, focalisation temporelle, excitation multiphotonique, optogénétique et imagerie du voltage. Elle applique aujourd’hui ces approches aux circuits visuels chez la souris et le primate, tout en développant des stratégies de restauration de la vision chez les humains.
 

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Gwilherm Evano, lauréat du prix Grammaticakis-Neuman

Gwilherm Evano est professeur au Département de chimie de la Faculté des sciences de l’Université libre de Bruxelles, où il dirige le Laboratoire de chimie organique, et Principal Investigator au WEL Research Institute.


Gwilherm Evano s’intéresse au développement de nouveaux procédés de synthèse organique en catalyse au cuivre et en catalyse organométallique, à la synthèse de produits naturels et/ou biologiquement actifs, au développement de nouveaux réactifs et leur utilisation en synthèse, et au développement de nouveaux procédés éco-compatibles et à la valorisation de la biomasse. Ces différents axes de recherches sont développés dans un contexte de développement durable et avec un partenariat fort avec différentes sociétés.


 

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Louis Fensterbank, prix Emile Jungfleisch

Louis Fensterbank est professeur au Collège de France, titulaire de la chaire Activations en chimie moléculaire, Laboratoire d’activation moléculaire (LAM, CNRS/Collège de France/Sorbonne Université).


Les recherches de Louis Fensterbank concernent le développement de nouvelles méthodologies de synthèse moléculaire et leurs applications à la synthèse de molécules à propriétés intéressantes (produits naturels, médicaments, arômes entre autres). Il est notamment spécialiste de la chimie radicalaire et de la catalyse organométallique.

 

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Vladimir Fock, lauréat du prix Sophie Germain (Fondation de l'Institut de France)

Vladimir Fock est professeur à l’université de Strasbourg, à l'Institut de recherche mathématique avancée (Irma, CNRS/Université de Strasbourg).


Vladimir Fock est spécialiste et un des fondateurs de la théorie des variétés amassées, une approche combinatoire qui permet de travailler avec plusieurs objets algébriques, analytiques et géométriques. Cette théorie a des applications dans la géométrie hyperbolique, la théorie de représentations, les variétés de caractères, la quantification, les systèmes intégrables et éventuellement en arithmétique, ou encore pour la théorie quantique des champs.

 

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Teddy Furon, lauréat du prix de l'innovation - Inria - Académie des sciences - Dassault Systèmes

Teddy Furon est directeur de recherche à l’Inria, centre Inria de l’université de Rennes, Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires (Irisa, CNRS/Université de Rennes).


Teddy Furon s’intéresse à la sécurité des contenus multimédia avec des applications comme le tatouage numérique et le traçage de traitres. Il étudie également la sécurité des réseaux de neurones profonds face aux attaques par exemples adverses, à l’empoisonnement des données ou au vol de données d’entraînement.

 

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Sylvain Gandon, prix Mémain-Pelletier (Fondation de l'Institut de France)

Sylvain Gandon est directeur de recherche au CNRS, au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (Cefe, CNRS/EPHE-PSL/IRD/Université de Montpellier).


Sylvain Gandon combine des approches théoriques et expérimentales pour mieux comprendre l’adaptation des organismes à leur environnement. Il s’intéresse en particulier à la dynamique épidémiologique et évolutive des pathogènes et de leurs hôtes dans le but de fournir des outils permettant de développer des stratégies de lutte efficaces et durables contre les maladies infectieuses.


 

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Mohamed-Ali Hakimi, lauréat du prix Allianz (Fondation de l'Institut de France)

Mohamed-Ali Hakimi est directeur de recherche à l’Inserm, à l'Institut pour l’avancée des biosciences (IAB, CNRS/Inserm/Université Grenoble Alpes).


Mohamed-Ali Hakimi dirige l’équipe Toxoplasmose et coévolution hôte-parasite à l’IAB, à Grenoble. Il explore les dialogues et les conflits moléculaires entre le parasite Toxoplasma et ses hôtes, qui ont façonné au cours de l’évolution sa persistance chez l’Homme et sa transmission via les chats. Il traque la présence du parasite dans le cerveau grâce à de nouveaux marqueurs et développe des thérapies innovantes contre la toxoplasmose.

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Vincent Humilière, lauréat du prix Charles-Louis de Saulses de Freycinet

Vincent Humilière est professeur à Sorbonne Université, à l'Institut de mathématiques de Jussieu-Paris rive gauche (IMJ-PRG, CNRS/Sorbonne Université/Université Paris Cité).

Vincent Humilière est spécialisé en géométrie symplectique, une théorie qui modélise les systèmes en mouvement, comme ceux de la mécanique classique, et les étudie avec des méthodes topologiques. Il s’intéresse notamment aux aspects quantitatifs de cette théorie et à sa version « C⁰ » qui relâche les contraintes de régularité. Ses travaux ont eu des applications remarquées dans l’étude des groupes de transformations de surfaces.


 

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Joseph Lehec, lauréat du prix Marc Yor

Joseph Lehec est professeur à l’université de Poitiers, membre du Laboratoire de mathématiques et applications (LMA, CNRS/Université de Poitiers).

La recherche de Joseph Lehec se situe à l’interface entre les probabilités et l’analyse, et porte principalement sur les phénomènes de grande dimension. Il s’intéresse notamment aux inégalités fonctionnelles, comme les inégalités de concentration, en lien avec la théorie asymptotique des corps convexes. Il travaille également sur les algorithmes stochastiques, principalement sur des questions d’échantillonnage en grande dimension.

 

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Jonathan Lenoir, lauréat du prix Foulon

Jonathan Lenoir est chercheur au CNRS, au laboratoire Écologie et dynamique des systèmes anthropisés (Edysan, CNRS/Université Picardie Jules Verne).

Jonathan Lenoir s’intéresse aux répercussions des changements globaux sur la redistribution du vivant. Il a notamment démontré qu’en réponse au réchauffement global des températures, il existe une dynamique bien plus complexe qu’un simple déplacement des espèces vers les pôles et les sommets, car les vitesses de migration des espèces animales et végétales sont conditionnées par les activités humaines.

 

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Romain Levayer, lauréat de la médaille de section Biologie moléculaire et cellulaire, génomique

Romain Levayer est directeur de recherche à l’Institut Pasteur, directeur-adjoint du département Biologie du développement et cellules souches (CNRS/Institut Pasteur).

Romain Levayer et son équipe élucident les mécanismes collectifs régulant la mort des cellules dans les épithéliums, et leur contribution au fonctionnement physiologique et pathologique des tissus. En utilisant la microscopie vivante, l’optogénétique, la modélisation et la génétique de la drosophile, il souhaite atteindre une compréhension intégrative de la mort cellulaire afin de prédire où, quand, combien et quelles cellules vont mourir dans un tissu.

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Gianni Liti et Isheng Jason Tsai, lauréats du grand prix scientifique franco-taïwanais

Gianni Liti est directeur de recherche au CNRS, à Institut de recherche sur le cancer et le vieillissement de Nice (Inrcan, CNRS/Inserm/Université Côte d’Azur). 

Gianni Liti s’intéresse à la génomique des populations et cherche à comprendre comment les variations génétiques régulent les traits complexes en utilisant la levure comme système modèle. Ces connaissances sont utilisées pour comprendre les processus évolutifs qui façonnent les populations naturelles au fil du temps. Collectivement, ses travaux ont contribué à notre compréhension de l'origine, de l'évolution et de la domestication de la levure.


Isheng Jason Tsai est professeur et chercheur à l’Academia Sinica, Biodiversity Research Center (Taïwan).


Isheng Jason Tsai étudie l'évolution et la diversité des champignons et des levures dans les écosystèmes asiatiques. Ses recherches portent sur la diversité, l’évolution et les interactions des micro-organismes dans les écosystèmes naturels. En intégrant génomique, écologie et biogéographie, il met en lumière les processus d’adaptation et de coévolution reliant champignons, levures et plantes dans les forêts d’Asie.
 

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Alexandre Loupy, lauréat du prix Guy Lazorthes

Alexandre Loupy est professeur à l’université Paris Cité, co-directeur de l’Institut de transplantation et régénération d’organes de Paris (Pitor).


Alexandre Loupy est néphrologue à l’hôpital Necker-Enfants malades (AP_HP). Il développe des programmes de recherche en transplantation d’organes sous l’angle de la médecine de précision. En combinant données cliniques, biologie moléculaire et intelligence artificielle, il développe des outils pour mieux diagnostiquer et prédire le rejet de greffe, afin d’améliorer la survie des patients et la durabilité des transplantations.

 

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Eva Maire, lauréate du prix Irène Joliot-Curie - Jeune femme scientifique

Le prix Irène Joliot-Curie est accordé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Espace avec le soutien de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies. 

Eva Maire est une chercheuse en sciences de la durabilité. Ses travaux sont interdisciplinaires et abordent des enjeux liés à la gestion des ressources marines, le changement climatique et la conservation de la biodiversité. Ses recherches actuelles s’intéressent à la contribution de la pêche artisanale à la santé et la nutrition humaines dans les régions tropicales.

 

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Gabriel Malouf, lauréat du prix de cancérologie de la Fondation Simone et Cino Del Duca

Gabriel Malouf est professeur à l’université de Strasbourg, Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC, CNRS/Inserm/Université de Strasbourg).

Gabriel Malouf est oncologue au CHRU de Strasbourg/ICANS et dirige une équipe de recherche en cancérologie translationnelle à l’IGBMC. Il explore et dissèque les altérations omiques et les mécanismes moléculaires impliqués dans le développement des cancers du rein et des tumeurs rares, ainsi que dans leur résistance aux traitements, afin de relier recherche fondamentale et clinique et de concevoir des stratégies innovantes de médecine personnalisée.


 

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Fanny Mann, lauréate du prix Roy-Vaucouloux

Fanny Mann est directrice de recherche au CNRS, à l’Institut de biologie du développement de Marseille (IBDM, Aix-Marseille Université/CNRS). 

Fanny Mann dirige une équipe qui explore le rôle du système nerveux dans le développement du cancer. Ses recherches portent sur la manière dont les tumeurs attirent les nerfs périphériques dans leur microenvironnement, en réactivant notamment des processus impliqués dans la formation du système nerveux. Elle cherche également à comprendre comment ces remodelages nerveux peuvent, selon les contextes, soutenir la progression tumorale ou, au contraire, la freiner.


 

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Clémentine Maurice, lauréate du prix Inria - Académie des sciences des jeunes chercheuses et jeunes chercheurs

Clémentine Maurice est chercheuse au CNRS, au Centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille (CRIStAL, 

Clémentine Maurice étudie la sécurité des systèmes informatiques, entre matériel et logiciel. En concevant des attaques qui exploitent les composants internes des processeurs, elle révèle comment ceux-ci font fuir des secrets. Ces travaux offensifs visent à protéger les utilisateurs en concevant des protections efficaces pour les appareils connectés du quotidien.

 

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Anne Moreau, lauréate de la médaille de section Mathématique

Anne Moreau est professeure à l’université Paris-Saclay, au Laboratoire de mathématiques d’Orsay (LMO, CNRS/Université Paris-Saclay).

Anne Moreau est membre de l’équipe Arithmétique et géométrie algébrique du département de mathématiques d’Orsay et rédactrice en chef de la collection Panoramas & Synthèses. Ses recherches se situent entre la théorie des représentations et la géométrie algébrique et ses premiers résultats ont porté sur la théorie de Lie. Elle a ensuite exploré les espaces d’arcs et les invariants motiviques des variétés sphériques. Elle étudie actuellement les algèbres vertex, notamment les W-algèbres, à travers leurs variétés associées, motivée par la théorie conforme des champs en physique.

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Thomas Morel, lauréat du prix en histoire des sciences/ subvention Emile Blutet

Thomas Morel est professeur à la Bergische Universität Wuppertal (Allemagne), Interdisciplinary Centre for Science and Technology Studies (IZWT).

Thomas Morel s’intéresse à l’histoire des mathématiques pratiques et à la circulation des connaissances à l’époque moderne. Spécialiste de l’espace germanophone, ses recherches portent sur les interactions entre savants et praticiens, ainsi qu’à leur influence sur les développements de la géométrie. Il s’intéresse également à l’histoire des universités et à l’enseignement des mathématiques. De 2020 à 2025, il a été président de la Société française d’histoire des sciences et des techniques.

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Jean-Michel Muller, lauréat du Grand prix Inria - Académie des sciences

Jean-Michel Muller est directeur de recherche au CNRS, au Laboratoire de l’informatique du parallélisme (LIP, CNRS/ENS Lyon/Université Claude Bernard).

Jean-Michel Muller s’intéresse à l’arithmétique des ordinateurs. Il étudie en particulier les algorithmes permettant d’évaluer rapidement et avec précision des fonctions mathématiques. Depuis plusieurs années, ses travaux portent sur le dilemme du fabricant de tables, qui est un des problèmes à résoudre pour que le même programme, exécuté sur deux ordinateurs différents, donne un résultat identique et correct.

 

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Astrid Perlade, lauréate du prix Irène Joliot Curie - Femme, recherche et entreprise

Le prix Irène Joliot-Curie est accordé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Espace avec le soutien de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies. 

Astrid Perlade est chercheuse senior et responsable de programme de recherche, ArcelorMittal.


Astrid Perlade est ingénieure métallurgiste. Ses principaux axes de recherche concernent le développement d’aciers innovants pour l’automobile, la modélisation physique des liens entre microstructures et propriétés mécaniques, et la décarbonation industrielle. Responsable d’équipe pendant quinze ans, elle s’engage désormais dans le conseil technique, le mentorat et la transmission des connaissances auprès des jeunes chercheurs métallurgistes.

 

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Alessandra Pierani, lauréate de la médaille de section Biologie intégrative

Alessandra Pierani est directrice de recherche au CNRS, à Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris (IPNP, Inserm/Université Paris Cité) et à l'Institut Imagine 

Alessandra Pierani dirige l'équipe Génétique et développement du cortex cérébral, avec une double affiliation à l’IPNP (centre hospitalier Sainte-Anne) et à l’Institut Imagine (hôpital Necker-Enfants malades AP-HP). Ses recherches portent sur le rôle des neurones transitoires dans le développement, l'évolution et les pathologies du cortex cérébral. Son équipe a démontré que des anomalies des neurones transitoires sont responsables des malformations du cerveau chez l'humain.
 

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Enzo Poirier, lauréat du prix Joannidès (Fondation Joannidès)

Enzo Poirier est chercheur à l’Inserm, laboratoire Immunité et cancer

Chef de l’équipe Immunité innée en physiologie et cancer, au sein de l’Institut Curie, Enzo Poirier étudie les premières étapes de la réponse immunitaire, appelée immunité innée. L’équipe utilise des comparaisons entre bactéries et humains pour découvrir de nouveaux acteurs de l’immunité innée. Il s’intéresse également aux cellules souches, protégées par des mécanismes immunitaires spécifiques. Les découvertes sont ensuite mises à profit pour élaborer des immunothérapies innovantes.

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Camille Puginier, lauréate du prix en biologie (Fondation Madeleine Lecoq de l'Académie des sciences)

Camille Puginier est post-doctorante, Laboratoire de recherche en sciences végétales (LRSV, CNRS/Toulouse INP/Université de Toulouse) et The Sainsbury Laboratory (Norwich, Angleterre).


Après un doctorat effectué au LRSV, Camille Puginier a rejoint le Royaume-Uni pour poursuivre ses recherches. Elle s’intéresse à la compréhension de la biologie d’une symbiose entre des champignons et des algues, que l’on appelle les lichens. Elle utilise des approches de bioinformatique et de biologie moléculaire, afin d’étudier l’évolution et les mécanismes moléculaires qui permettent aux champignons et aux algues d’établir cette intime relation.

 

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Eduardo Rocha, lauréat de la médaille Pasteur

Eduardo Rocha est directeur de recherche au CNRS, directeur du laboratoire Génétique des génomes (CNRS/Institut Pasteur).


Eduardo Rocha étudie la structure et l’évolution des génomes bactériens en se focalisant sur les éléments génétiques mobiles, acteurs majeurs de l'adaptation microbienne. Ses recherches éclairent leurs interactions complexes et leur impact sur l'innovation fonctionnelle, depuis la résistance aux antibiotiques jusqu'à l'évolution des systèmes immunitaires bactériens.
 

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Guy Rouleau, lauréat du prix Philippe et Maria Halphen

Professeur à l’université McGill, directeur de l’Institut-Hôpital neurologique de Montréal (Le Neuro) au Canada, premier vice-président de la Fédération mondiale de neurologie.

Depuis près de 35 ans, Guy Rouleau identifie des gènes liés à des maladies neurologiques et psychiatriques. Il a découvert plus de 20 gènes et révélé de nouveaux mécanismes mutationnels. Cofondateur de l’Institut de science ouverte Tanenbaum, il a fait du Neuro le premier centre universitaire à adopter pleinement ces principes, accélérant les découvertes au service des patients et de la société.
 

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Delphine Salort, lauréate de la subvention de la fondation Simone et Cino Del Duca

Delphine Salort est professeure à Sorbonne Université au Laboratoire Jacques-Louis Lions. (LJLL, CNRS/Sorbonne Université/Université Paris Cité).

Delphine Salort étudie des modèles mathématiques issus de la biologie, en particulier des neurosciences, afin de mieux comprendre l’activité neuronale, la formation de rythmes, la synchronisation, l’adaptation et les mécanismes d’apprentissage. Ses travaux s’appuient sur l’analyse fine d’équations aux dérivées partielles comportant des délais, des non-linéarités, des diffusions dégénérées ou des conditions au bord complexes.

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Gudrun Schleiermacher, lauréate de la médaille de section Biologie humaine et sciences médicales

Responsable de l’équipe Recherche translationnelle en oncologie pédiatrique (RTOP), unité Mécanismes d’oncogenèse des tumeurs de l’enfant (Concert, Inserm/Institut Curie), et SIREDO (Soins, innovation, recherche, en oncologie de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte jeune) à l’Institut Curie


Pédiatre oncologue, Gudrun Schleiermacher étudie les mécanismes moléculaires impliqués dans le développement des cancers pédiatriques et leur résistance aux traitements. Basées sur des analyses de biopsies liquides, ses recherches ont permis d’identifier le rôle de l’évolution clonale et de mieux comprendre comment des altérations génétiques et épigénétiques des cellules cancéreuses peuvent contribuer à une progression tumorale, ouvrant ainsi des pistes vers de nouvelles approches thérapeutiques qui ciblent ces mécanismes.
 

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Francisco José Silva Álvarez, lauréat du prix Jean-Jacques Moreau

Francisco Jose Silva Álvarez est maître de conférences au Département de mathématiques de l’université de Limoges, laboratoire XLIM (CNRS/Université de Limoges).

Francisco J. Silva Álvarez mène des recherches sur l’optimisation de trajectoires déterministes et stochastiques, et leur analyse numérique. Il s’intéresse également aux jeux à champ moyen, un domaine qui permet de mieux comprendre le comportement collectif dans de grands systèmes interactifs.

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Damien Texier, lauréat du prix Espoir, Institut Mines-Télécom / Académie des sciences

Damien Texier est chercheur au CNRS, à l’Institut Clément Ader (ICA, CNRS/IMT Mines Albi-Institut Mines-Télécom/Insa Toulouse/Isae-Supaero/ Université de Toulouse EPE).

Damien Texier s’intéresse au comportement mécanique, la réactivité de surface et la durabilité des matériaux de structure pour applications aéronautiques. Ses travaux visent à identifier la synergie oxydation-déformation localisée à l’échelle microscopique. Il développe des outils expérimentaux en microscopie mécanique corrélative pour l’étude du comportement hétérogène des matériaux.

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Frédéric Thomas, lauréat du prix Gustave Roussy

Frédéric Thomas est directeur de recherche au CNRS, au laboratoire Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle (Mivegec, CNRS/IRD/Université de Montpellier).

Frédéric Thomas s’intéresse à l’application des sciences de l’écologie et de l’évolution aux enjeux de santé, en particulier le cancer. Ses travaux vont de la recherche fondamentale sur l’origine des cancers, jusqu’à la mise au point de nouvelles thérapies basées sur des principes évolutifs, en passant par l’étude des cancers dans la faune sauvage, notamment les cancers transmissibles des diables de Tasmanie.

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Marie-France Vignéras, lauréate de la médaille Émile Picard

Marie-France Vignéras est professeure émérite à l’université Paris Cité, À Institut de mathématiques de Jussieu-Paris rive gauche (IMJ-PRG, CNRS/Sorbonne Université/Université Paris Cité).


Marie-France Vignéras est membre de l’équipe des formes automorphes à l’Institut de mathématiques de Jussieu. Elle s’intéresse à la théorie des nombres et à la théorie des représentations des groupes. Ses travaux principaux concernent les groupes p-adiques et le programme de Langlands. Elle est connue pour sa preuve de l’existence de surfaces riemanniennes isospectrales non isométriques. Ces surfaces montrent que l’on ne peut pas entendre la forme d’un tambour hyperbolique.


 

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