Colloque de l'Académie des sciences, le mardi 12 mars 2024 de 10 à 17h, dans la Grande salle des séances de l'Institut de France, 23 quai de Conti - 75006 Parise.
En France, les personnes de plus de 65 ans représenteront 30% de la population en 2050. La Science doit être mobilisée pour maintenir le plus longtemps possible les capacités fonctionnelles lors du vieillissement. Préserver l’autonomie est un enjeu éthique, économique et social considérable.
Le vieillissement est un état biologique, psychologique et social que l’on atteint à un certain âge de la vie entrainant une réduction des capacités ou de certaines d’entre elles sans que l’on puisse attribuer cet amoindrissement à une maladie. Il peut se définir comme un ensemble de processus moléculaires, cellulaires, histologiques, physiologiques et psychologiques. Il peut aussi être envisagé comme un bilan qui comporte des gains et des pertes.
Parmi les gains : l’expérience, le savoir-faire, la sagesse, valeurs que l’Antiquité vénérait à une époque où vieillir était l’exception mais qui de nos jours sont rendus rapidement obsolètes par les rapides changements liés aux progrès technologiques.
Les pertes sont des effets perfectibles à différents niveaux : une réponse immunitaire affaiblie, une diminution des capacités de concentration et d’apprentissage, une altération de la vue ou de l’ouïe, une coordination des mouvements plus lente avec la perte de force et d’endurance…
Le vieillissement est inévitable mais présente un caractère hétérogène suivant les individus. Les comportements ultérieurs, le cadre de vie, mais aussi des facteurs génétiques peuvent jouer un rôle.
Ce colloque a pour but de présenter les recherches en cours dont l’objectif est le développement de thérapies permettant un vieillissement réussi caractérisé par le maintien des capacités fonctionnelles ou leur atteinte à un niveau très modéré nécessaires pour une bonne qualité de vie.
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