Ondes gravitationnelles et coalescence de trous noirs
Conférence-débat de l'Académie des sciences
Un siècle après leur prédiction par Einstein, des ondes gravitationnelles
en provenance de l’Univers lointain viennent d’être
détectées sur Terre, apportant la première preuve directe de
l’existence des trous noirs.
Les ondes gravitationnelles sont des déformations infimes de la
métrique de l’espace-temps qui se propagent à la vitesse de la lumière.
La détection a été effectuée en coïncidence sur les deux
grands interféromètres de Michelson situés aux États-Unis, appartenant
au réseau international LIGO/Virgo. Ce réseau de détecteurs
est exploité par une collaboration mondiale incluant six
équipes françaises. La dépendance temporelle des signaux observés
porte la signature de leur source : la coalescence de deux
trous noirs ayant chacun une masse de l’ordre de 30 masses solaires
et situés à environ 1.3 milliards d’années-lumière de la
Terre.
L’Académie des sciences organise une conférence-débat pour
présenter en détail et discuter cette découverte expérimentale
spectaculaire pour laquelle les physiciens ont dû relever de nombreux
défis : d’une part au niveau technologique afin d’obtenir
l’extrême sensibilité des détecteurs, et d’autre part pour le traitement
des données qui a nécessité l’utilisation de techniques
avancées d’analyse du signal. Les aspects théoriques dans le cadre
de la relativité générale seront abordés et enfin les conséquences
astrophysiques de ces observations seront discutées.
Mardi dernier, Yvonne Choquet-Bruhat, première femme élue à l'Académie des sciences, a ouvert la conférence-débat "ondes...
Posté par Académie des sciences sur jeudi 7 avril 2016