Autour de Marin Mersenne, avant la création de l'Académie royale des sciences - L'émergence d'une collectivité

e XVIe siècle voit en Europe une rapide extension de l'observation et de la réflexion astronomiques. En Allemagne, en Pologne, ce sont Copernic, Maestlin, Rheticus ; au Danemark, Tycho-Brahé ; en Autriche Kepler ; en Angleterre, Thomas Digges ; en Italie Galilée, Giordano Bruno, de Dominis… Mais en France, à la vieille Sorbonne, on commente Aristote, au Collège Royal, on s'y oppose (Oronce Finé, Ramus) ; on disserte beaucoup, mais l'on n'observe guère le ciel.

u XVIIe siècle, c'est, partout, une véritable explosion de la science du ciel.
Galilée utilise la lunette (1609) pour découvrir en une année les satellites de Jupiter, les montagnes de la Lune, les taches solaires, et la structure stellaire de la Voie Lactée.

epler établit les lois des mouvements planétaires qui vont bientôt permettre à Newton de formuler la loi de la gravitation universelle…
Le système copernicien l'emporte sur le système tychonien défendu d'abord par les Jésuites, puis abandonné par eux...
Cependant limiter à Kepler et à Galilée l'astronomie de ce temps est un peu trop réducteur. Ainsi Longomontanus poursuit l'œuvre de Tycho, et ses observations vont permettre de dresser les tables des principaux astres.