[RETOUR EN IMAGES] Première séance solennelle de remise des Prix de l'Académie des sciences

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30.10.2025
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Mathieu Baumer

Retrouvez ci-dessous les lauréats et lauréates. 

Crédit photo : Mathieu Baumer

Gérald Bastard, lauréat de la médaille de Physique

Directeur de recherche émérite au CNRS, il a effectué toute sa carrière au Laboratoire de physique de l’ENS après un séjour postdoctoral à IBM Yorktown Heights. 

Il a élaboré une théorie efficace des états électroniques dans les hétérostructures de semiconducteurs, qui a permis d’élucider les effets de la dimensionnalité réduite du mouvement électronique sur les niveaux d’énergie et la relaxation des porteurs, notamment dans les boîtes quantiques de semiconducteurs.

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Isabelle Baraffe, lauréate de la médaille Sciences de l'univers

Directrice de recherche CNRS, Centre de recherche astrophysique de Lyon, est actuellement et professeure en détachement à l'université d'Exeter (Angleterre).

Ses travaux sont consacrés à la structure et l'évolution des étoiles et des planètes, couvrant un vaste éventail de domaines physiques, avec des contributions remarquables dans l'étude des exoplanètes, naines brunes et étoiles de faible masse. Elle développe actuellement des modèles stellaires et planétaires multidimensionnels innovants et prometteurs pour l’étude de processus fondamentaux.

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Yvon Maday, lauréat de la médaille des Sciences mécaniques et informatiques

Professeur à Sorbonne Université, Laboratoire Jacques-Louis Lions, qu’il a dirigé de 2001 à 2012.

Ses recherches portent sur la modélisation mathématique, les méthodes et algorithmes pour le calcul scientifique sur architectures parallèles et quantiques et les techniques de réduction de complexité. Le projet ERC Synergy EMC2, en chimie computationnelle, le Centre d'été mathématique de recherche avancée en calcul scientifique (Cemracs), l'institut Carnot Smiles et le Groupement d'intérêt scientifique Obépine qu'il a co-fondés illustrent le cadre interdisciplinaire de sa recherche.

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Thomas Zemb, lauréat de la médaille de Chimie

Thomas Zemb, directeur-fondateur de l’Institut de Chimie Séparative de Marcoule (2004-2019), est aujourd’hui conseiller au CEA.
Il étudie la physico-chimie nécessaire aux fluides du cycle des matières nucléaires. Il a construit des instruments originaux de diffusion de rayons X et de lumière. Cela a conduit, en 1998, à la découverte des cristaux catanioniques de charge modulable et, en 2016, à celle du mode d’action des hydrotropes dans l’émulsification spontanée. Les procédés résultants d'extraction péricritique assistés par hydrotrope sont en passe de révolutionner l'hydrométallurgie.
 

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Nicole el Karoui, lauréate de la médaille des Applications des sciences

Nicole El Karoui est professeure émérite à Sorbonne Université, Laboratoire de probabilités, statistique et modélisation.
Elle s’est passionnée pour l’étude des phénomènes aléatoires qui évoluent au cours du temps, d’abord dans les aspects purement théoriques puis dans des aspects plus proches des applications et de l’optimisation. Les équations différentielles stochastiques illustrent ce lien avec les applications, soit dans la modélisation des phénomènes physiques, soit dans celle des cours financiers. L’écho de ses travaux, principalement menés à l’École polytechnique, a été renforcé par ses nombreux étudiants du master Probabilité et finance, qui ont connu de brillants succès professionnels dans le domaine des produits dérivés financiers. 
 

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Corentin Herbert lauréat de la subvention de la Fondation Simone et Cino del Duca

Corentin Herbert est chercheur CNRS, Laboratoire de Physique à l’ENS de Lyon.
Il s’intéresse aux événements climatiques extrêmes, comme les vagues de chaleur et les transitions abruptes de la circulation atmosphérique ou océanique et leur impact sur le climat. Ses travaux visent à développer de nouveaux outils théoriques et numériques, notamment inspirés par la physique statistique, pour mieux comprendre les mécanismes physiques sous-jacents à ces événements, les simuler et les prédire. 
 

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Rodolphe Le Targat, lauréat de la subvention de la Fondation Simone et Cino del Duca

Rodolphe Le Targat est chercheur au Laboratoire national de métrologie et d'essais, Laboratoire Temps-Espace
Grâce à son projet Roymage, il développe des horloges atomiques transportables, basées sur la mécanique quantique. Elles sont capables de détecter de minimes déformations de l’espace-temps, avec une résolution de 18 chiffres. Grâce à ces instruments, il étudie la géodésie chronométrique, science qui mesure la forme de la Terre grâce aux données d’horloges. Ses recherches se situent ainsi à l’intersection de la physique fondamentale et des applications civiles. 
 

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Jesper Jacobsen, lauréat du Prix Ampère de l'Electricité de France

Jesper Jacobsen est professeur à Sorbonne Université, au Laboratoire de Physique de l’ENS, où il est responsable de l’Axe de Physique Statistique.
Il étudie les liens entre structures algébriques sur réseau et limites continues invariantes conformes dans les modèles statistiques exactement solubles en basse dimension. Ses travaux portent en particulier sur la géométrie aléatoire, les systèmes désordonnés et les transitions de phase, via des approches analytiques, algébriques, combinatoires et numériques. 
 

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Hubert Saleur, lauréat du Prix Ampère de l'Electricité de France

Hubert Saleur est chercheur à l’Institut de physique théorique du CEA Saclay et professeur de physique à l’Université de Californie du Sud (USC) à Los Angeles.
Il étudie les problèmes physiques dans des régimes de très fortes interactions ou hors équilibre, en exploitant les structures mathématiques (comme les symétries généralisées) de la théorie quantique des champs. Ses travaux portent notamment sur les phénomènes critiques, l’électronique quantique, les systèmes mésoscopiques et la géométrie statistique. 
 

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David Pointcheval, lauréat du Prix Lazare Carnot

Directeur scientifique de Cosmian et directeur de recherche CNRS au Département d’Informatique de l’École Normale Supérieure (CNRS, Inria, ENS/PSL), en détachement.
David Pointcheval s'intéresse à la sécurité des données et au respect de la vie privée dans le cloud. Ses travaux en cryptographie ont conduit à de nombreux mécanismes permettant de manipuler des données sensibles sans les connaître ni les compromettre. Tous ces schémas cryptographiques de calculs confidentiels sont présentés avec des preuves de sécurité. 
 

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Clémence Queffelec, lauréate du Prix Arkéma

Clémence Queffélec est Maître de conférences à Nantes Université au laboratoire Ceisam.
Elle s’intéresse à des procédés de valorisation de la biomasse et de déchets agroalimentaires et industriels pour en faire des matériaux alternatifs, notamment pour des applications dans les enrobés routiers. Elle explore aussi l’usage de la lumière comme source d’énergie pour activer des réactions chimiques ambitieuses. 


 

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Jérémie Szeftel, lauréat du prix de la Fondation Mergier-Bourdeix

Jérémie Szeftel est directeur de recherche CNRS, Laboratoire Jacques-Louis Lions de Sorbonne Université.
Il est un expert des équations aux dérivées partielles issues de la physique. Il a récemment prouvé, pour les équations d'Einstein de la relativité générale, la stabilité asymptotique des trous noirs de Kerr en faible rotation. Il a également décrit la formation de singularité en temps fini pour les équations de Navier-Stokes compressibles de la mécanique des fluides et pour l’équation de Schrödinger non linéaire défocalisante d’énergie sur-critique. 

 

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Bernard Dieny, lauréat du prix Clément Codron

Bernard Dieny est directeur de recherche CEA, laboratoire Spintronique et technologies des composants.
Il mène des recherches en magnétisme depuis 40 ans. Fondateur du laboratoire SPINTEC à Grenoble, il étudie les aspects fondamentaux de l’électronique de spin et ses applications pour l’enregistrement magnétique et l’électronique ultra-basse consommation. Il explore aussi l'interface magnétisme-biologie pour des traitements innovants du cancer et du diabète. 
 

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Benjamin Brigaud, lauréat du prix Michel Gouilloud Schlumberger

Benjamin Brigaud est professeur à l’université Paris-Saclay, laboratoire Géosciences Paris-Saclay et membre de l'Institut universitaire de France.
Spécialiste de la sédimentologie, ses activités d’enseignement et de recherche portent sur la géologie des bassins sédimentaires. Ses travaux visent à reconstituer l’histoire géologique des bassins, en retraçant l’évolution des paléo-environnements et en datant les minéraux. Il étudie également comment optimiser l’utilisation des roches sédimentaires en tant que réservoirs pour la géothermie et comment développer les nouveaux usages des bassins (stockage d’énergie, hydrogène naturel). 
 

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Jonathan Cormier, lauréat du prix ONERA

Jonathan Cormier est professeur à l’École nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique, Institut Pprime : Physique et ingénierie en matériaux, mécanique et énergétique. 
Il s’intéresse plus particulièrement au comportement mécanique et à la durabilité des matériaux haute température pour turbines aéronautiques, qu’il s’agisse des superalliages à base de nickel ou de composites à matrice céramique, ainsi que leurs revêtements. Ses travaux permettent d’améliorer la fiabilité des turbines aéronautiques et de réduire leur empreinte environnementale. 

 

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Pierre-Yves Bard, lauréat du prix Dolomieu

Pierre-Yves Bard est ingénieur général honoraire des Ponts, Eaux et Forêts, chercheur à l’université Gustave Eiffel, Institut des sciences de la Terre. 
Il s'intéresse aux méthodes d'évaluation quantitative de l'aléa sismique et notamment aux modulations induites par le proche sous-sol, en lien avec la physique de la propagation des ondes sismiques. Il a notamment étudié leur piégeage dans les vallées alluviales, promu et cadré l'utilisation des vibrations ambiantes pour l'auscultation non invasive des sols et structures, et défriché les interactions globales avec le bâti urbain (« interaction site-ville »).

 

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Casimir de Lavergne, lauréat du prix Christian le Provost

Casimir de Lavergne est chercheur CNRS ,Laboratoire Locean de l’Institut Pierre-Simon Laplace.
Il s’intéresse aux mouvements de l’océan profond et leurs répercussions sur le climat. Ses recherches ont révélé la structure et les moteurs des courants dans les grandes profondeurs de l’océan. Il a également développé des modèles théoriques et numériques des transports verticaux dans l’océan, qui contribuent aujourd’hui à élucider les interactions entre le climat et l’océan profond. 

 

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Sylvain Gigan, lauréat du prix Cécile Dewitt-Morette

Sylvain Gigan est professeur à Sorbonne Université, et directeur-adjoint du Laboratoire Kastler Brossel.
Ses recherches portent sur la propagation de la lumière dans les milieux complexes, comme les milieux biologiques, mais aussi la peinture blanche, le papier, etc. Il développe des techniques d’imagerie permettant de voir en profondeur dans ces milieux, problème d’un grand intérêt pour l’imagerie biomédicale. Un autre volet de ses travaux exploite ces milieux pour réaliser des réseaux de neurones optiques, avec des applications en intelligence artificielle. 


 

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Yilin Wang, lauréate du prix Jacques Herbrand

Yilin Wang est professeure à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (Suisse).
Yilin Wang explore les liens entre la géométrie aléatoire, la géométrie hyperbolique et la théorie de Teichmüller. Son introduction de l’énergie de Loewner révèle une connexion inattendue entre les courbes aléatoires appelées SLE, la géométrie de l’espace de Teichmüller universel, et les volumes renormalisés des variétés hyperboliques en dimension 3. Elle a aussi découvert de nouvelles identités concernant les longueurs des géodésiques hyperboliques sur les surfaces utilisant des outils probabilistes.



 

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Guy Bouchitté, lauréat du prix Jacques-Louis Lions

Guy Bouchitté est professeur émérite à l’université de Toulon au sein du laboratoire IMATH qu’il a co-créé en 2006.
Guy Bouchitté, dans la lignée de l'école J.L. Lions, se distingue par une approche appliquée du calcul des variations. Ses travaux, précurseurs en mécanique des milieux continus et en optique électromagnétique ont eu un impact important, notamment dans l’analyse multi-échelle de métamatériaux et l’optimisation des structures. Ses recherches récentes sur le transport optimal ont établi des liens inédits entre l'ingénierie, l'analyse mathématique fondamentale et les probabilités. 
 

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Sylvie Begin-Colin, lauréate du prix Seqens

Sylvie Begin-Colin est professeure à l’université de Strasbourg, École européenne de chimie polymères et matériaux (ECPM), Institut de chimie et procédés pour l'énergie, l'environnement et la santé (ICPEES).
Elle a été directrice de l'ECPM de 2014 à 2021 et elle dirige actuellement l'équipe de recherche spécialisée dans l’ingénierie de nanomatériaux hybrides (Namathy) à l'ICPEES. Elle développe de nouvelles stratégies pour synthétiser et fonctionnaliser des nanoparticules d'oxyde de fer, améliorant ainsi leur stabilité et leurs performances dans des applications pour la santé et l’environnement. Elle a réussi à combiner des fonctions diagnostiques et thérapeutiques dans une nanoparticule, créant ainsi des plateformes théranostiques qui combinent des capacités de ciblage de tumeurs, de l’IRM et l’hyperthermie pour le traitement du cancer.
 

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Edouard Bonnet, lauréat du prix Lovelace-Babbage

Édouard Bonnet est chercheur CNRS, Laboratoire de l’informatique du parallélisme de l’ENS de Lyon.
Il étudie comment tirer parti de la structure des graphes ou réseaux qui modélisent la plupart des systèmes réels, pour y résoudre plus efficacement des problèmes combinatoires classiques. En 2020, il a introduit avec des collègues un paramètre de graphes, baptisé « twin-width ». Celui-ci ouvre la voie à de nouveaux algorithmes, et unifie et généralise de nombreux résultats connus. 

 

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Nataliia Bielova, lauréate du prix Lovelace-Babbage

Nataliia Bielova est directrice de recherche Inria dans l’équipe-projet PRIVATICS au Centre Inria de l’université Côte d'Azur.
Elle s’intéresse au traçage en ligne et à l’efficacité des bannières de consentement aux cookies. Ses recherches transdisciplinaires avec des juristes et des expertes en IHM mettent en lumière l’écart entre directives européennes, techniques de traçage et manipulation des utilisateurs par les « dark patterns », et proposent des pistes pour renforcer leur protection.


 

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Nicolas Blanchard, lauréat du prix Minafin

Nicolas Blanchard est directeur de recherche CNRS et directeur du Laboratoire d’innovation moléculaire et applications (LIMA, Université de Haute-Alsace-Université de Strasbourg-CNRS).
Son équipe développe des méthodes permettant de créer des molécules complexes, dont des produits naturels biologiquement actifs, à partir de briques élémentaires simples et peu coûteuses. Différentes stratégies sont étudiées, faisant appel à des réorganisations de squelette ou des réactions de couplage de différents fragments.


 

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Sophie Carenco, lauréate du prix de la Fédération Gay-Lussac

Sophie Carenco est directrice de recherche CNRS, Centre Interdisciplinaire de nanoscience de Marseille.
Sophie Carenco explore la nanochimie, à la croisée de la chimie moléculaire et des matériaux. Elle conçoit et fabrique des nanomatériaux contenant des métaux (nickel, cobalt…), des terres rares (gadolinium, cérium…) et des éléments légers (phosphore, soufre, carbone), en contrôlant leurs structures cristallines et leurs surfaces. Elle étudie leurs réactions avec des petites molécules comme l’hydrogène pour développer de nouveaux catalyseurs efficaces en conditions douces. Elle s’intéresse aussi aux utilisations des nanoparticules pour des applications en optique et dans le contexte de la transition énergétique. 


 

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Michèle Wigger, lauréate du prix Michel Monpetit

Michèle Wigger est professeure à Télécom Paris, Institut polytechnique de Paris, Laboratoire traitement et communication de l’information.
Elle travaille en théorie de l'information, avec pour objectif de caractériser les limites fondamentales de performance et de concevoir des algorithmes efficaces pour les atteindre dans des systèmes distribués tels que les réseaux de capteurs, le calcul et le stockage distribués, ainsi que les communications dans les standards émergents. 


 

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Anne Robert, lauréate de la médaille Berthelot

Anne Robert est directrice de recherche CNRS dans une équipe à double tutelle CNRS et Inserm, Laboratoire de chimie de coordination.
Elle s’intéresse à la chimiothérapie de pathologies dans lesquelles les métaux biologiques, fer et cuivre, jouent un rôle déterminant. Elle a mis au point un chélateur spécifique du cuivre, candidat-médicament actif sur des modèles murins de maladie d’Alzheimer et de maladie de Wilson. Récemment, elle a synthétisé une molécule efficace contre le paludisme résistant aux traitements actuels. 

 

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Charles-Edouard Bréhier, lauréat du prix Blaise Pascal du Gamni-Sai

Charles-Édouard Bréhier est professeur à l’université de Pau et des Pays de l’Adour, Laboratoire de mathématiques et de leurs applications de Pau (LMAP). 
Il étudie les méthodes numériques pour les équations différentielles et aux dérivées partielles stochastiques. Avec ses collaborateurs, ses travaux visent à construire, analyser et tester des algorithmes innovants pour simuler fidèlement ces systèmes aléatoires. Il a aussi travaillé sur la simulation d’événements rares. Il s’intéresse également aux applications de modèles stochastiques en physique. 


 

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Annafederica Urbano, lauréate du prix Edmond Brun

Annafederica Urbano est professeure à l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE-Supaero).
Elle est professeure en systèmes et lanceurs spatiaux à l'ISAE-Supaero où elle a mis en place un axe de recherche dédié à l’accès à l’espace et à la propulsion. Ses activités portent sur la gestion des ergols cryogéniques en apesanteur et sur leur combustion dans les moteurs fusées. Elle développe des méthodes numériques pour la mécanique des fluides qu’elle utilise pour étudier la physique et dynamique des écoulements diphasiques avec changement de phase et des écoulements réactifs à haute pression. 

 

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Jeanne Crassous, lauréate du prix Clavel-Lespieau

Jeanne Crassous est directrice de recherche CNRS, Institut des sciences chimiques de Rennes.
Elle explore les molécules chirales (molécules à images miroir non superposables), depuis leur préparation (hélicènes, complexes organométalliques chiraux), à leurs propriétés photophysiques et chiroptiques (absorption et émission de lumière polarisée), pour la compréhension de processus fondamentaux (violation de parité,  effets de spin) et appliqués (diodes à électroluminescence polarisée). 

 

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Dorothea Vom Bruch, lauréate du prix Jacques Herbrand

Dorothea vom Bruch est chercheuse CNRS, Centre de Physique des Particules de Marseille.
Elle étudie les constituants fondamentaux de la matière auprès de l'expérience LHCb au Cern. Son objectif est de vérifier si les couplages des trois leptons chargés sont universels, comme le prédit le modèle standard de la physique des particules, ou s'il existe une nouvelle physique. Pour gérer les énormes flux de données de l'expérience, elle conçoit des systèmes de traitement de données basés sur des architectures informatiques parallèles. 

 

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Pierre-Olivier Lagage, lauréat du prix CNES

Pierre-Olivier Lagage est directeur de recherche CEA, Service d’astrophysique, laboratoire Astrophysique, instrumentation, modélisation.
Après une thèse théorique sur l’accélération des rayons cosmiques, il se spécialise dans l’observation du cosmos dans le domaine infrarouge. Il est le responsable scientifique français pour le développement de plusieurs instruments innovants pour les télescopes au sol ou dans l’espace, et notamment pour l’instrument Miri du JWST, avec lequel il étudie l’atmosphère des exoplanètes. 
 

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Louis Fayard, lauréat du prix Jaffé

Louis Fayard est directeur de recherche émérite CNRS, Laboratoire de physique des 2 infinis Irène Joliot-Curie. 
Il a participé à des expériences au Cern : d’abord UA2, avec l'étude des jets, la découverte des bosons W et Z et la première mesure de la masse du boson W ; puis NA48, avec la découverte de la violation directe de la symétrie CP dans les Kaons neutres ; et finalement Atlas où il a contribué à la découverte du boson de Higgs et à la mesure de ses propriétés, en particulier de sa masse. 
 

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Catherine Ritz, lauréat du prix Gérard Mégie

Catherine Ritz est directrice de recherche CNRS à l’Institut des Géosciences de l’Environnement.
Glaciologue, elle utilise des modèles numériques pour étudier la réponse des calottes de glace de l’Antarctique et du Groenland aux variations du climat, passées et futures. Elle a aussi contribué à la datation des carottes de glace et à la sélection du site de forage antarctique qui a permis d’obtenir un enregistrement climatique de plus de 1,5 million d’années. 

 

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David Langlois, lauréat du prix Alfred Verdaguer

David Langlois est directeur de recherche CNRS, laboratoire Astroparticule et cosmologie.
Il étudie la gravitation, la cosmologie et l’astrophysique des objets compacts relativistes (étoiles à neutrons et trous noirs). Il s’intéresse notamment aux théories de la gravitation étendant la relativité générale d’Einstein, qui pourraient modifier la gravité aux grandes échelles cosmologiques ou au voisinage des trous noirs et étoiles à neutrons. 

 

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Eric Guilyardi, lauréat du prix Ifremer

Eric Guilyardi est directeur de recherche CNRS, Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques de l'Institut Pierre-Simon Laplace et professeur à l'université Reading (Grande-Bretagne).
Il est océanographe et spécialiste du rôle de l'océan dans un climat qui change. Il a été auteur principal du 5ème rapport du GIEC et a contribué au 6ème. Il préside l'Office for Climate Education, sous l’égide de l'Unesco, qui accompagne les enseignants pour l’éducation au changement climatique. Il est également membre du Conseil scientifique de l’Éducation nationale et siège au Comité d’éthique du CNRS. 
 

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Éric Falcon, lauréat du prix Joannidès

Éric Falcon est directeur de recherche CNRS à l’Université Paris Cité, laboratoire Matière et systèmes complexes.
Éric Falcon étudie la turbulence d’ondes, les solitons, les milieux granulaires et la turbulence hydrodynamique, au travers d’expériences variées : en laboratoire, en impesanteur ou en grand bassin à vagues. Il a notamment mis en évidence des phénomènes nouveaux émergeant d’un ensemble d’ondes aléatoires, en interaction non linéaire, pour une meilleure compréhension des vagues à la surface des océans, des ondes hydro-élastiques en géophysique, ou des ondes magnéto-hydrodynamiques dans les plasmas astrophysiques. 

 

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Émilie Capron, lauréate du prix sur la recherche scientifique en zone polaire et subpolaire

Emilie Capron est chercheuse CNRS, Institut des géosciences de l’environnement.
Elle reconstruit l’évolution passée du climat à partir de l’analyse de carottes de glace polaire. Dans le cadre de son projet Mopga Hotclim (2020-2026), elle étudie les variations du climat et du cycle du carbone au cours de périodes marquées par un réchauffement polaire proche de celui prévu d’ici 2100. Ses résultats servent de bancs d’essai pour évaluer les modèles utilisés pour effectuer les projections climatiques pour le futur. 

 

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Léonie Canet, lauréate du prix Anuita Winter-Klein

Léonie Canet est professeure à l’université Grenoble Alpes, Laboratoire de physique et modélisation des milieux condensés.
Elle est physicienne théoricienne au LPMMC. Son domaine de recherche est la physique statistique des systèmes loin de l’équilibre. Elle s’intéresse aux phénomènes critiques qui s’y déroulent, caractérisés par des propriétés émergentes fascinantes comme l’universalité et l’invariance d’échelle, avec des applications à la turbulence, à la croissance stochastique d’interfaces, et à la condensation de Bose-Einstein dans les gaz de polaritons. 


 

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Dominique Bockelee-Morvan, lauréate du prix des sciences de l'univers/Henri Deslandres

Dominique Bockelée-Morvan est directrice de recherche CNRS, Laboratoire d’instrumentation et de recherche en astrophysique (Lira), Observatoire de Paris.
Elle est spécialiste des comètes, qu’elle observe en spectroscopie millimétrique et infrarouge depuis le sol ou l’espace. Ses travaux ont permis l’identification de nombreuses molécules présentes dans les glaces de leur noyau, avec des implications fortes sur notre compréhension de l’histoire du Système solaire. Elle a été fortement impliquée dans la mission Rosetta de l’ESA. Elle a récemment découvert du CO2 dans l’exosphère de Ganymède avec le JWST. 



 

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Anaïs Dréau, lauréate du prix Gustave Ribaud

Anaïs Dréau est chercheuse CNRS, Laboratoire Charles Coulomb.
Elle explore les propriétés quantiques de défauts cristallins fluorescents dans le matériau silicium. En les étudiant un par un par microscopie optique à température cryogénique, elle cherche à comprendre leur comportement quantique. Elle s'intéresse notamment à stabiliser leur émission de photons uniques aux longueurs d'onde télécom et contrôler leurs propriétés magnétiques de spin.



 

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Ronan Allain, lauréat du prix Fallot-Jérémine Jacob

Maître de conférences au Muséum national d’Histoire naturelle et responsable du master « Systématique, Évolution et Paléontologie », Ronan Allain s’intéresse à l’étude de la diversification et de l’évolution des dinosaures théropodes et des grands sauropodes. 
Il a participé à la découverte de nombreux spécimens en France, au Laos, au Maroc et au Lesotho. Depuis 2010, il coordonne l’activité scientifique et les fouilles du site exceptionnel d’Angeac-Charente, qui a livré les restes d’un écosystème complet vieux de 140 millions d’années 



 

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Catherine Chauvel, lauréat du prix Léon Lutaud/Médaille Millot

Catherine Chauvel est directrice de recherche CNRS, Institut de Physique du Globe de Paris.
Elle est géochimiste, alliant éléments traces et systèmes isotopiques pour comprendre l’évolution de la Terre au cours des temps géologiques. Elle est connue pour ses travaux sur les volcans de points chauds, la croûte continentale et les zones de subduction. Par cette approche, elle démontre le rôle de la tectonique des plaques dans la diversité des laves produites par le manteau terrestre. 



 

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Luc Aquilina, lauréat du prix Aymé Poirson

Luc Aquilina est professeur à l’université de Rennes, Observatoire des sciences de l’environnement de Rennes, Géosciences de Rennes.

Avec son équipe, il s’attache à rendre visibles les eaux invisibles du sous-sol. Il étudie leur composition chimique et microbiologique, leur circulation et leurs échanges avec les rivières. Il a créé le laboratoire de datation des eaux souterraines et il construit avec des collectivités territoriales des modélisations de l’impact du changement climatique sur la ressource en eau.




 

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François Boulogne, lauréat du prix Ivan Peychès

François Boulogne est chercheur CNRS, Laboratoire de physique des solides (Université Paris-Saclay).
Il étudie les changements de phase en matière molle, notamment l'évaporation dans les milieux fibreux et les objets savonneux, la morphogénèse lors de la solidification, ainsi que la friction des mousses liquides sur surfaces rugueuses. Ses recherches combinent expérimentation et modélisation, visant à comprendre les phénomènes physiques et leurs applications industrielles. 



 

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Les lauréats du prix des Grandes Avancées françaises en biologie

✨ Maheva Andriatsilavo est post-doctorante à l’Institut du cerveau, à Paris. Elle s’intéresse à la formation du cerveau, composé d’un grand nombre de neurones organisés en circuits fonctionnels. Chaque neurone possède des caractéristiques distinctes — morphologiques, moléculaires ou fonctionnelles.
En utilisant la mouche drosophile comme modèle, elle étudie comment un neurone acquiert son identité spécifique et comment cette diversité neuronale se met en place au fil du temps. 


✨ Carole Duchêne, est post-doctorante au Max Planck Institute for Biology Tübingen, (Allemagne).
Après avoir soutenu une thèse à Paris sur la perception de la lumière par les microalgues marines, elle se penche désormais sur les interactions entre les algues brunes et les virus qui les infectent. Grâce à des outils modernes tels que la génomique et Crispr-Cas9, elle étudie le couplage entre le cycle de vie de ces virus et le cycle de reproduction sexué de l’algue. 


✨ Ziqiang Patrick Li
Ziqiang Patrick Li est post-doctorant à l'Institute of Science and Technology Austria (ISTA).
Il étudie comment les cellules végétales se divisent et se connectent entre elles. Ses recherches portent sur des structures nanoscopiques appelées plasmodesmes, qui permettent une communication directe entre les cellules végétales et se forment lors d'un type particulier de division cellulaire. 


✨ Andreas Schoenit
Andreas Schoenit est doctorant en biophysique à l’Institut Jacques Monod (CNRS/Université Paris Cité) avec Benoit Ladoux et René-Marc Mège.
Il s’intéresse au rôle des forces mécaniques dans la construction et le maintien des tissus épithéliaux. Ces forces, comme la pression, influencent la formation des tissus. Une fois formés, des mécanismes de contrôle de la qualité assurent leur bon fonctionnement en éliminant les cellules non fonctionnelles, malades ou infectées. 


✨ Florian Wernert
Florian Wernert est ingénieur de recherche à Aix-Marseille Université, Institut des Neurosciences de la Timone. 
Ses travaux portent sur le développement de nouvelles méthodes photoniques, génétiques et électroniques pour favoriser la repousse axonale dirigée et la formation de nouvelles synapses après lésion. Il les développe sur un modèle cellulaire en dispositif de type « organe sur puce » avant de les valider chez l’animal vivant, avec pour objectif leur application thérapeutique chez l’humain. 


✨ Marlène Vayssières
Marlène Vayssières est chercheuse Inserm, laboratoire Cibles thérapeutiques et conception de médicaments.
Marlène Vayssières, chercheuse en biologie structurale, étudie la biogenèse des ribosomes, les « usines à protéines » des cellules, dont le fonctionnement est souvent déréglé dans le cancer. Son travail vise à identifier des molécules capables de bloquer ce processus et à analyser leurs effets cellulaires, afin d’ouvrir la voie à de nouvelles approches thérapeutiques anticancéreuses. 


✨ Satish Babu Moparthi
Post-doctorant au Centre de recherche en myologie (Sorbonne Université / Inserm), il étudie comment l’autophagie et l’endocytose, deux systèmes de recyclage cellulaire, permettent au muscle de s’adapter à des situations comme l’exercice ou le jeûne. Ses recherches visent à comprendre comment ces mécanismes sont perturbés dans des maladies rares comme 
 

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