Lauréats 2021 des prix thématiques
Prix de mathématique
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Prix Jean Jacques Moreau (3000€)
Le prix est décerné à Filippo Santambrogio, professeur de mathématiques appliquées à l'Université Claude Bernard Lyon 1, à l'Institut Camille Jordan (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Université Jean Monnet Saint-Étienne/Centrale Lyon/INSA Lyon/Université de Lyon) et membre junior de l'Institut universitaire de France.
Il lui est attribué pour ses travaux sur l'optimisation en dimension infinie, ses contributions au transport optimal et aux jeux à champs moyens. Filippo Santambrogio est à l'origine de l'application de la théorie du transport optimal à de nombreux domaines, notamment : modèles d'irrigation, de congestion, de mouvement de foules....
Prix Marc Yor (3000€)
Le prix est décerné à Cristina Toninelli, mathématicienne, directrice de recherche CNRS au Centre de recherche en mathématiques de la décision (CEREMADE -Université Paris Dauphine-PSL/CNRS).
Ses recherches se situent à l'interface entre probabilités et physique théorique. Elle s'intéresse particulièrement à une question ouverte qui préoccupe depuis longtemps les physiciens : modéliser et étudier la transition liquide/verre et la dynamique vitreuse qui caractérise les matériaux avec structure solide amorphe (liquides surfondus, colloïdes, mousses, milieux granulaires...)..
Prix Charles-Louis de Saulses de Freycinet (1500€)
Le prix est décerné à Mikael de la Salle, mathématicien, directeur de recherche CNRS à l’Institut Camille Jordan (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Université Jean Monnet Saint-Étienne/Centrale Lyon/INSA Lyon/Université de Lyon).
Ses recherches portent principalement sur des questions de mathématiques fondamentales, entre analyse fonctionnelle et théorie des groupes. Il s’intéresse plus particulièrement à certains groupes issus de l’arithmétique, dont il étudie les propriétés analytiques pour mieux comprendre leurs algèbres de von Neumann ou leurs représentations non unitaires. Il contribue également à la théorie géométrique des groupes, notamment à la moyennabilité ou l’étude des groupes de symétries de graphes infinis.
Prix Alexandre Joannidès (1500€)
Le prix est décerné à Olivier Biquard, mathématicien, professeur à Sorbonne Université et directeur de l'Institut de mathématiques de Jussieu–Paris rive gauche (IMJ-PRG, Sorbonne Université/Université de Paris/CNRS).
Il étudie la géométrie différentielle réelle et complexe, et en particulier des questions liées à la physique théorique : théories de jauge, variétés de Calabi-Yau, correspondance AdS/CFT, relativité générale. Il travaille notamment sur les solutions riemanniennes des équations d'Einstein, et les conditions d'apparition de leurs singularités.
Prix de physique
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Prix Jaffé – Fondation de l’Institut de France (6850€)
Le prix est décerné à Kamran Behnia, physicien, directeur de recherche CNRS au Laboratoire de physique et d’étude des matériaux (LPEM, CNRS/Sorbonne Université/ESPCI Paris-PSL).
Kamran Behnia est un expérimentateur qui explore des phénomènes quantiques collectifs dans une variété de solides allant des semi-métaux aux supraconducteurs. Il s’intéresse à la propagation de l’entropie et ce qu’elle révèle à propos des quasi-particules, leur mobilité, leur vie collective, leurs instabilités, leur topologie et leur dégénérescence. Sa recherche a mis en évidence le lien entre les constantes fondamentales et l’amplitude des coefficients Nernst et Seebeck de nombreux solides.
Prix Alfred Verdaguer - Fondation de l’Institut de France (3000€)
Le prix est décerné à Antoine Browaeys, physicien, directeur de recherche CNRS au Laboratoire Charles Fabry (Institut d’optique Graduate School ParisTech/Université Paris-Saclay/CNRS).
Ses travaux de recherche portent sur la manipulation d’atomes individuels piégés dans des pinces optiques et dont les interactions sont contrôlées par laser. Ces systèmes permettent d’étudier le comportement quantique d’un petit nombre d’atomes en interaction pour la simulation quantique ou en vue d’applications en optique quantique. Il est par ailleurs co-fondateur et directeur scientifique de Pasqal, une start-up innovante spécialisée dans le développement des processeurs quantiques. Ses travaux ont été récompensés par la Médaille d'argent du CNRS 2021.
Prix de Mme Claude Berthault - Fondation de l’Institut de France (2000€)
Le prix est décerné à Marcel Filoche physicien, directeur de recherche CNRS au laboratoire de Physique de la Matière Condensée (École Polytechnique/CNRS).
Ses thèmes de recherche portent sur la physique des géométries complexes et désordonnées, en particulier la localisation et l'absorption des ondes dans les structures complexes, et, à l'interface avec la médecine et la physiologie, le transport dans les voies aériennes respiratoires. Depuis 2010, ses recherches se sont focalisées sur les fondements théoriques de la localisation des ondes, marquées par la création de la théorie du paysage de localisation avec la mathématicienne Svitlana Mayboroda.
Prix de chimie
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Prix Seqens de l'Académie des sciences et médaille Berthelot (6000€)
Le prix est décerné à Alain Wagner, chimiste, directeur de recherche CNRS ; il dirige l'équipe de Chimie BioFonctionnelle du Laboratoire de conception et application de molécules Bioactives (CNRS/Université de Strasbourg) à la Faculté de Pharmacie de Strasbourg.
Il s'intéresse à l'utilisation de réactions chimiques en milieux biologiques avec l'objectif de développer de nouvelles stratégies pour manipuler les systèmes vivants. Ses travaux ont conduit à l'obtention de conjugués anticorps-drogue plus efficaces pour le traitement de cancers ou à la mise au point d'une technologie permettant d'analyser cellule par cellule les messages envoyés dans l'environnement tumoral et ainsi d'identifier parmi une population hétérogène les quelques cellules clés influençant le développement pathologique.
Prix du Dr et de Mme Henri Labbé (1500€)
Le prix est décerné à Andrey Klymchenko, chimiste, directeur de recherche CNRS de l’équipe Nanochimie et Bioimagerie du Laboratoire de Bioimagerie et Pathologies (Université de Strasbourg/CNRS).
À l’interface entre chimie et biologie, il conçoit des molécules et nanoparticules fonctionnelles - sondes fluorescentes. Il a mis au point des concepts universels de détection et de bioimagerie par des sondes moléculaires sensibles à leur environnement et développe des nanoparticules fluorescentes d’une brillance sans précédent à base de polymères et de lipides pour le diagnostic du cancer. Ses travaux ont été récompensés par la Médaille de bronze du CNRS en 2010.
Prix Louis Armand(1500€)
Le prix est décerné à Lou Barreau, chimiste, maître de conférences à l’Université Paris-Saclay et chercheuse à l’Institut des Sciences Moléculaires d’Orsay (ISMO - Université Paris-Saclay/CNRS).
Elle étudie les dynamiques fondamentales des électrons et des atomes dans les molécules, se produisant à l’échelle de la femtoseconde (10-15 s) à l’attoseconde (10-18 s), grâce à des impulsions de rayons X ultra-brèves produites par laser. Ces expériences permettent d’élucider les tout premiers instants des réactions photochimiques ou de photo-ionisation.
Prix des sciences de l'univers
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Prix André Lallemand (3500€)
Le prix est décerné à Frantz Martinache, astrophysicien, maître de conférences à l'Observatoire de la Côte d'Azur, au sein du Laboratoire J.-L. Lagrange (Observatoire de la Côte d’Azur/CNRS /Université Côte d'Azur).
Il s'intéresse au problème de la détection et de la caractérisation des planètes extrasolaires par imagerie optique directe avec un ou plusieurs télescopes grâce à des techniques interférométriques. Il met notamment au point des instruments et des méthodes d'observation haut-contraste qui présentent des avantages de robustesse aux imperfections du contrôle des instruments.
Médaille Arago
Le prix est décerné à Emmanuel Lellouch, astronome au Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (Observatoire de Paris-PSL/CNRS/Sorbonne Université/Université de Paris) à l’Observatoire de Paris.
Planétologue, impliqué dans de nombreux programmes spatiaux, il travaille principalement sur les atmosphères planétaires et les petits corps distants du système solaire, à partir de données d’observation dans l’infrarouge et le millimétrique. Ses résultats les plus importants concernent les atmosphères ténues de Io et Pluton, dont il a caractérisé la composition et la structure. Ses travaux ont été récompensés par le prix Urey de l’American Astronomical Society en 1995.
Prix des sciences mécaniques et informatiques
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Prix Michel Monpetit - Inria (4500€)
Le prix est décerné à Antonin Chambolle, mathématicien, directeur de recherche CNRS au Centre de recherche en mathématiques de la décision (CEREMADE, Université Paris Dauphine-PSL/CNRS).
Ses travaux de recherche portent sur l'analyse et les méthodes numériques servant à décrire, étudier et calculer des interfaces ou discontinuités, notamment pour l'analyse d'image ou la mécanique des fractures. Il a contribué au développement d'algorithmes d'optimisation simples et efficaces, utiles aujourd'hui par exemple en imagerie médicale ou pour l'estimation du mouvement dans des séquences vidéo.
Prix Blaise Pascal du Gamni-Smai (3000€)
Le prix est décerné à Clément Cancès, mathématicien, directeur de recherche Inria au sein de l’équipe projet RAPSODI et membre du Laboratoire Paul Painlevé (CNRS/Université de Lille/Inria).
Ses travaux de recherche portent sur la modélisation et à l'analyse numérique de problèmes multi-constituants issus de la physique. Plus précisément, Clément Cancès dérive des modèles thermodynamiquement consistants, puis conçoit et analyse (caractère bien posé, convergence, comportement asymptotique) des méthodes numériques compatibles avec la thermodynamique. Il contribue aussi à l'optimisation des solveurs non-linéaires pour réduire le coût de ces méthodes numériques.
Prix Ernest Déchelle (1500€)
Le prix est décerné à Rebeca Ribeiro-Palau, physicienne, chargée de recherche CNRS au Centre de nanosciences et de nanotechnologies (CNRS/Université Paris-Saclay).
Elle s'intéresse à la génération et au contrôle des nouveaux états quantiques de la matière. Dans ce but, elle combine des matériaux bidimensionnels, des méthodes de nanofabrication innovantes et des techniques de mesure du transport électronique à basse température.
Prix Edmond Brun (1500€)
Le prix est décerné à Stéphane Mazouffre, physicien, directeur de recherche CNRS, au laboratoire ICARE (CNRS) et directeur du laboratoire commun ORACLE (ICARE - CNRS/EXOTRAIL).
Il étudie les systèmes de propulsion à plasma pour les satellites et les sondes spatiales. Ses travaux concernent particulièrement les phénomènes de transport, l’optimisation magnétique et les lois d’échelle. Il a été l’un des pionniers de la miniaturisation des technologies propulsives à effet Hall. Il a aussi grandement contribué à l’essor des diagnostics optiques et laser dans son domaine.
Prix de biologie
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Prix Jaffé - Fondation de l’Institut de France (6850€)
Le prix est décerné à François-Loïc Cosset, microbiologiste, directeur de recherche CNRS du Centre International de Recherche en Infectiologie (Inserm/CNRS/ENS Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1).
En comparant des espèces différentes de virus, il cherche avec son équipe à comprendre comment certains pathogènes viraux "humains" peuvent établir des infections aiguës ou persistantes, et comment ces virus passent des animaux à l'homme. Ses travaux de recherche ont également permis de mettre au point des biothérapies innovantes contre des maladies chroniques qui sont évaluées en thérapie génique et immunothérapie.
Prix de Mme Jules Martin, née Louise Basset (3000€)
Le prix est décerné à Didier Ménard, Didier Ménard est pharmacien-biologiste, directeur de recherche à l’Institut Pasteur, responsable de l’unité Génétique du paludisme et résistance (Institut Pasteur/Inserm). Il a été par ailleurs responsable d’unités de recherche sur le paludisme au sein du Réseau international des Instituts Pasteur (République Centrafricaine, Madagascar et Cambodge). Ses travaux de recherche ont amélioré de manière significative la compréhension de l’émergence des parasites résistant aux antipaludiques, de développer des outils permettant de suivre l’évolution de ces résistances au niveau mondial et de contribuer à une meilleure prise en charge des patients atteints de paludisme.
Prix Foulon (3000€)
Le prix est décerné à Brice Bathellier, physicien spécialisé en neurosciences, directeur de recherche CNRS à l’Institut de l’Audition (Institut Pasteur/Inserm).
Sa recherche s'intéresse aux mécanismes centraux de la perception auditive en combinant l’observation et la manipulation optique ou électrique de l’activité de grands ensembles neuronaux avec la modélisation mathématique. Ses travaux ont permis de mieux comprendre le codage de l’information auditive par le cortex cérébral et son rôle causal dans la perception.
Prix Mémain-Pelletier - Fondation de l'Institut de France (3000€)
Le prix est décerné à Marie Vidailhet, neurologue, professeur de neurologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière - AP-HP et chef de l’équipe "Mov'It : Mouvement, Investigations, Thérapeutique. Mouvement normal et anormal : physiopathologie et thérapeutique expérimentale" de l’Institut du Cerveau (AP-HP/CNRS/Inserm/Sorbonne Université).
Elle a étudié la physiopathologie de mouvements anormaux (dystonies, tremblements), focalisant sur les circuits cerebello-thalamo-cortical et striato-cortical. En stimulation cérébrale profonde invasive, elle a montré l’effet thérapeutique sur la sévérité motrice, le handicap et la qualité de vie. En stimulation non invasive, modulant les voies spinales ou cerebello-thalamo-corticales, elle a contribué à l’étude de la physiopathologie des tremblements et l’amélioration des ceux-ci.
Prix Dandrimont-Bénicourt - Fondation de l'Institut de France (3000€)
Le prix est décerné à Corine Bertolotto, directrice de recherche Inserm, au sein de l’équipe Biologie et pathologies des mélanocytes du Centre méditerranéen de médecine moléculaire (Inserm/Université Côte d’Azur).
Elle étudie les mécanismes moléculaires impliqués dans le mélanome cutané, avec un focus sur MITF, le gène maitre du lignage mélanocytaire. Elle a récemment étendu ses recherches au mélanome uvéal pour trouver des cibles thérapeutiques. Au-delà des aspects cognitifs originaux de ses travaux, elle développe une recherche translationnelle innovante au bénéfice des patients.
Prix Étancelin (2500€)
Le prix est décerné à Philippe Juin, biologiste-biochimiste, directeur de recherche Inserm au Centre de recherche en cancérologie et immunologie Nantes Angers (Inserm/CNRS/Université de Nantes/Université d’Angers).
Philippe Juin explore les mécanismes qui contrôlent la viabilité des cellules de cancer du sein. Son équipe de recherche à Nantes a mis en évidence : i) que ces cellules acquièrent conjointement résistance aux traitements et capacité d’auto-renouvellement, ii) que le microevironnement stromal influence cette résistance; iii) qu’une réponse inflammatoire détermine la réponse chimiothérapeutique. En caractérisant les déterminants du devenir cellulaire et leur influence sur les écosystèmes tumoraux mammaires, sa recherche vise à optimiser les traitements anti-cancéreux.
Prix Leconte (1500€)
Le prix est décerné à Emmanuelle Bayer, biologiste végétale, directrice de recherche CNRS de l’équipe Communication intercellulaire médiée par les Plasmodesmes du Laboratoire de biogenèse membranaire (Université de Bordeaux/CNRS).
Ses travaux portent sur l'étude de la communication intercellulaire chez les plantes, plus précisément ils s’intéressent à des structures nanoscopiques, uniques au règne végétal appelées plasmodesmes, sortes de « petits ponts » reliant les cellules entre elles et leur permettant de communiquer. Ils ont permis de mettre en lumière la singularité de ce réseau de communication, des éléments moléculaires le composant, son importance dans les échanges intercellulaires en lien avec les processus de développement, et de croissance des plantes. Ils ont été récompensés par la Médaille de bronze du CNRS en 2018.
Prix du Dr et de Mme Peyré (1500€)
Le prix est décerné à Yolanda Prezado, physicienne médicale, directrice de recherche CNRS au sein du Laboratoire signalisation, radiobiologie et cancer (CNRS/Institut Curie/Université Paris-Saclay/Inserm) et responsable de l’équipe de recherche "Nouvelles approches en radiothérapie".
Ses travaux portent sur l’avancement de la radiothérapie. Elle est la conceptrice d’une nouvelle technique de radiothérapie, la radiothérapie par mini-faisceaux de protons (pMBRT). Cette technique est très prometteuse pour le traitement des tumeurs radioresistantes et de mauvais pronostique, tels que les gliomes d’haut grade. La pMBRT a montré dans des études précliniques une augmentation très importante de l’indice thérapeutique pour des tumeurs cérébrales. Des essais cliniques sont en préparation.
Prix Madeleine Lecoq (1500€)
Le prix est décerné à Camille Pujol, neurobiologiste. Titulaire d’un doctorat de neurosciences obtenu à l’Institut de Génomique Fonctionnelle de Montpellier (CNRS/Inserm/Université de Montpellier), elle est actuellement étudiante en 6e année de médecine à l’Université de Strasbourg.
Durant ses recherches, elle s’est intéressée au récepteur 5-HT6 de la sérotonine. Ses travaux ont démonté comment ce récepteur assure le déroulement harmonieux de la différentiation neuronale via le recrutement successif de voies de signalisation cellulaires distinctes. Sa thèse a ouvert de nouvelles pistes pour la compréhension des pathologies neurodéveloppementales.
Médaille Louis Pasteur - Fondation André-Romain Prévot
Le prix est décerné à Ciarán Condon, (micro)biologiste-biochimiste, directeur de recherche CNRS du Laboratoire d’expression génétique microbienne (CNRS/Université de Paris) de l’Institut de Biologie Physico-Chimique (IBPC, CNRS).
Toute la carrière de Ciarán Condon est consacrée au domaine du métabolisme de l’ARN bactérien, entre le contrôle de l’expression de l’ARN ribosomique chez le paradigme à Gram-négatif E. coli et l’identification d’une dizaine de nouveaux composants de la machinerie de maturation et de dégradation de l’ARN chez le modèle à Gram-positif B. subtilis. Sa recherche pionnière a permis d’établir B. subtilis comme modèle alternatif dans ce domaine et d’ouvrir la voie à des études sur le métabolisme de l’ARN chez les Staphylocoques, Streptocoques et d’autres pathogènes humains importants.
Prix Histoire des sciences et épistémologie
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Prix Paul Doistau-Émile Blutet de l'Information scientifique (3500€)
Le prix est décerné à Martha Cecilia Bustamante, historienne des sciences, spécialisée en histoire de la physique, au sein du laboratoire SPHERE (CNRS/Université de Paris/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
Ses recherches touchent au développement de la théorie quantique en France. Privilégiant un dialogue constant entre l’histoire des sciences et l’histoire des textes, elle a découvert et analysé plusieurs manuscrits inédits de physiciens et mathématiciens français du début du XXe siècle. En 2020, elle a édité un cahier de notes d’Émile Borel sur un cours de Paul Langevin au Collège de France.
Prix Paul Doistau-Émile Blutet de l'Information scientifique (3500€)
Le prix est décerné à David Louapre, physicien, directeur scientifique chez Ubisoft.
Il est l’auteur d’un blog et d’une chaine YouTube nommés "Science étonnante". Il y traite de divers sujets des mathématiques, de la physique, de la biologie ou des sciences humaines, pour un public de lycéens ou d’adultes. La chaîne YouTube compte aujourd’hui plus d’un million d’abonnés et totalise plus de 80 millions de vues depuis sa création. Il est également l’auteur de deux livres de vulgarisation et travaille aujourd’hui à la diffusion des sciences au moyen du jeu vidéo.
L'Académie leur a rendu hommage à l'occasion de la cérémonie de remise des prix sous la Coupole de l'Institut de France, le 23 novembre 2021.