19 Jui2012
Publié dans Colloques, conférences et débats
Conférence-débat
La découverte des inversions du champ magnétique terrestre revient incontestablement au physicien français Bernard Brunhes (1906). On en aura trop peu célébré
le centenaire. Il aura fallu plus d’un demi-siècle pour que cette idée révolutionnaire soit acceptée de manière
générale. Elle aura pourtant été l’un des outils clefs de la démonstration quantitative de la tectonique des plaques, version moderne de la dérive des continents de Wegener. La période de polarité magnétique dans laquelle nous vivons, qui po
rte le nom de Brunhes, a débuté il y a 780 000 ans. Elle semble anormalement longue au regard des précédentes
et l’intensité du champ terrestre a considérablement chuté depuis deux millénaires... La prochaine inversion est-elle pour bientôt ? En souffrirons-nous ? Le Soleil possède aussi un puissant champ magnétique, qui s’inverse avec une quasi-périodicité de 11 ans environ. Pourquoi ces différences entre les dynamos
solaire et terrestre ? Quelles observations, quelles expériences permettent de répondre à ces questions si complexes que soulèvent géophysiciens et astrophysiciens ? Cette conférence-débat permet de faire le point sur le sujet, qui a fait l’objet d’avancées significatives dans lesquelles la communauté sci
entifique française a joué un rôle important.
Voir les résumés
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Introduction et bref historique
Vincent Courtillot, membre de l'Académie des sciences
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Inversions du champ géomagnétique : les temps anciens
Yves Gallet, Institut de Physique du Globe de Paris
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Inversions du champ géomagnétique : les temps récents
Jean-Pierre Valet, directeur de recherches au CNRS
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Inversions du champ magnétique solaire : observations
Jean-Marie Malherbe, Observatoire de Paris
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Inversions du champ magnétique solaire : théorie
Sacha Brun, Commissariat à l'Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives
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Inversions et dynamos expérimentales
François Petrelis, École Normale Supérieure de Paris
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Conclusions
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Discussion
Vidéos réalisées par la cellule Webcast CC-IN2P3 du CNRS