Étienne Ghys, mathématicien, Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, directeur de recherche au CNRS, Unité de Mathématiques Pures et Appliquées - École normale supérieure de Lyon, intervient à l'Académie des sciences, devant des lycéens dans le cadre de la Semaine des mathématiques 2019
En 1970, le mathématicien anglais John Conway inventait "le jeu de la vie". À l’époque, on y jouait sur un plateau de go, mais aujourd’hui on joue sur un écran d’ordinateur. Ce n’est pas vraiment un jeu en fait : il s’agit de mimer le développement d’une colonie de microorganismes virtuels, qui n’ont pas grand-chose à voir avec la biologie. Les règles du jeu sont très simples mais on voit des choses très étonnantes ! Tout le monde peut y jouer et découvrir de nouveaux phénomènes.
Venez rencontrer et poser vos questions à un académicien !
Rencontre avec Étienne Ghys, Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences
Après un exposé didactique et grand public de 35 à 40 minutes sur son parcours et ses recherches en cours,
Étienne Ghys se prête à un long jeu de questions/réponses avec l’auditoire.
Le cycle "Histoire et philosophie des sciences" propose un éclairage sur des figures de grands savants membres de l’Académie ou revient sur de grandes découvertes scientifiques avec un angle sociétal et éthique Cette séance est placée sous la présidence de Pascale Cossart et d'Étienne Ghys, Secrétaires perpétuels de l’Académie des sciences
Les statistiques de l’Unesco l’affirment : moins de 30% des chercheurs dans le monde
sont des femmes. Les prix Nobel scientifiques réussissent à faire bien pire : 3% d’entre
eux ont été attribués à des chercheuses.
L’Académie des sciences ne fait pas figure d’exception en la matière. Elle refuse en 1910
d’élire Marie Curie, qui fut pourtant la première femme à recevoir le prix Nobel. Et il
faut attendre 1979 pour qu’une femme, la mathématicienne Yvonne Choquet-Bruhat,
soit enfin élue. Aujourd’hui encore sur les 271 Académiciens, on compte seulement 31
femmes.
Jusqu’il y a peu, l’histoire des sciences n’a guère fait mieux. Aujourd’hui, elle s’intéresse
aux femmes qui ont pratiqué les sciences. Mais, surtout, les historiens ont posé la question
des raisons qui ont rendu - et apparemment continuent de rendre - les femmes
invisibles dans le présent, comme dans le passé. Ce sont ces raisons que nous explorerons,
en rendant hommage à certaines femmes de science.
Avec la mathématicienne Alicia Boole Stott, nous nous demanderons ce qui a rendu
cette femme, comme tant d’autres, invisible. Avec la biologiste Rosalind Franklin,
nous verrons un exemple de femme spoliée. Avec les exemples des chimistes
Marie-Anne Pierrette Paulze (alias madame Lavoisier) et Claudine Picardet (collaboratrice
puis épouse de Guyton de Morveau), ce sont sur les figures de
femmes de... ou d’assistantes de... que nous nous pencherons.
Venez rencontrer et poser vos questions à un académicien !
Rencontre avec Jean-Marie Lehn, membre de l'Académie des sciences
Après un exposé didactique et grand public de 35 à 40 minutes sur son parcours et ses recherches en cours,
Jean-Marie Lehn se prête à un long jeu de questions/réponses avec l’auditoire.