Lauréats 2019 des prix IMT - Académie des sciences : Véronique Bellon-Maurel et Guilaume Balarac

    Véronique Bellon-Maurel
  • Le Grand prix IMT - Académie des sciences est décerné à Véronique Bellon-Maurel, ingénieur général des ponts eaux et forêts à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA) de Montpellier.
    Le domaine de recherche de Véronique Bellon-Maurel est l’agriculture numérique. Ses travaux connaissent des valorisations importantes, comme la mesure du taux de sucre dans les fruits par spectrométrie infrarouge, la récupération des déchets organiques via le biométhane, et le tri des plastiques.
    Depuis 2013 elle dirige le département Écotechnologies de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture). Elle a monté beaucoup de grands projets technologiques et mené des transferts industriels.
    Pionnière dans le domaine de l’évaluation de la qualité des sols, l’analyse du cycle de vie et l’empreinte environnementale d’un territoire, elle a fondé en 2013 l‘Institut Convergence Agriculture Numérique qui fédère les recherches interdisciplinaires de 300 chercheurs.

  • Guillaume Balarac
  • Le Prix Espoir IMT - Académie des sciences est décerné à Guillaume Balarac, maître de conférences HDR à Grenoble – INP - Ense et chercheur au LEGI (UMR-CNRS, Grenoble INP, UGA), actuellement en délégation auprès de l’Institut Universitaire de France pour la période de 2017-2022.
    Les activités de recherche de Guillaume Balarac portent sur la physique de la turbulence. Il s’agit plus spécifiquement de l’analyse et de la modélisation des écoulements turbulents pour la prédiction et le contrôle de systèmes industriels et naturels.
    Ses travaux s'inscrivent dans un contexte de calcul intensif et d’apprentissage automatique (maching learning) basés sur des simulations de très hautes résolutions qui permettent de tirer pleinement profit des calculateurs les plus puissants disponibles aujourd’hui.
    Un des résultats marquants de son travail concerne la prédiction, la compréhension et le contrôle des écoulements turbulents et leurs conséquences. Il a ainsi proposé une nouvelle méthode numérique hybride, s’appuyant sur une approche Lagrangienne (suivi de particules fluides) pour la réalisation de simulations dans des conditions d’écoulements inaccessibles aux méthodes traditionnelles. Ce travail est le résultat de recherche impliquant plusieurs communautés scientifiques (mécanique des fluides, physique et mathématiques).
    Ses travaux abordent aussi bien les aspects recherche fondamentale qu’appliquée et vont jusqu’au transfert vers des systèmes industriels dans des domaines tels que les énergies renouvelables (hydro-éolienne), les écoulements géophysiques et le génie des procédés.

L'Académie leur rend hommage à l'occasion de la remise solennelle de leur prix sous la Coupole de l'Institut de France, le 26 novembre 2019.